Nous passons en Roumanie par un pont sur la Tisza entre Solotvine et Sighetu Marmației. Cette ville a vu naître le prix Nobel Elie Wiesel ; la sinistre prison de l'époque Ceaușescu a été transformée en musée anticommuniste. Une blague roumaine dit que lorsqu'on accroche une carte au mur on plante le clou ici.
À proximité nous visitons le cimetière joyeux de Săpânța et le monastère de Săpânța-Peri.
Nous continuons la route vers le sud-est avec une escale à Poienile Izei. Sur le parcours nous
bidochonnons dans quelques monastères, la plupart de construction récente, et passons au curieux Muzeul Ţărăncii Române din Maramures (musée de la paysanne roumaine) à Dragomirești. Parfois, près d'une ferme, un arbre à casseroles signale la présence d'une fille à marier.